Publications et éditions
La Lettre de la Fondation de la Résistance
Cette publication trimestrielle rend compte des activités de la Fondation,
de ses associations affiliées (MER et l'AERI) et des initiatives d'autres organismes
en faveur de la mémoire et de l'histoire de la Résistance. Sa rubrique
" Mémoires et Réflexions " comporte des articles de fond, des comptes rendus
de colloques universitaires, des témoignages, souvent regroupés en dossiers
thématiques. Une rubrique bibliographique présente des comptes rendus de
lecture et les derniers ouvrages reçus au centre de documentation Occasionnellement,
des analyses d'image sont proposées dans la rubrique " Autour d'une Photographie ".
Un numéro entier est consacré au Concours national de la Résistance et de la Déportation,
sous la forme d'une brochure pédagogique, lorsque le thème annuel du CNRD
porte sur la Résistance.
Les Editions électroniques de la Fondation
Vous trouverez ici rapports, thèses, colloques,...
Découvrez dès à présent le premier ouvrage de nos Editions électroniques !
Vous pouvez téléchargez soit article par article, soit le texte complet.
La Répression en France à l'été 1944. Actes du colloque du 8 juin 2005
organisateurs: Fondation de la Résistance - Ville de Saint-Amand-Montrondédité en juin 2007 par la Fondation de la Résistance
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La tragédie des puits de Guerry (été 1944) : étapes, rouages et mobiles d’une répression raciale, par Jean-Yves Ribault
(...) recueillis auprès de M. Krameisen et des survivants de la rafle mettaient en évidence l'implication conjointe de la Milice de Saint-Amand et de la Gestapo de Bourges 74. Dans les faits, deux personnages bien identifiés retenaient l'attention des enquêteurs : le chef milicien Joseph Lécussan, autoproc(...)---(...)lamé sous-préfet de SaintAmand et initiateur de la rafle, et Pierre Paoli, agent français de la Gestapo de Bourges, participant de la rafle et complice actif de la tragédie de Guerry. Mais l'un et l'autre étaient loin, la Gestapo ayant quitté Bourges(...)---(...)e France-Actualité soit également intervenu sur place. Pour la commodité du récit, on utilise ici, comme tout le monde, l'appellation simplifiée Gestapo (Geheime Staats Polizei) pour un service dont l'en-tête officielle complète était : Der Befelshaber des Sicherheitspolizei un des SD in Bereich de(...)---(...)n mains lui-même cette question de représailles. Quoi qu'il en soit, la Milice de Saint-Amand a demandé par l'intermédiaire de Hassé, chef de la Gestapo de Bourges, que le Kommandeur allemand d'Orléans donne son assentiment à cette action et des ordres pour la faire exécuter. » Ce que le juge Lyon(...)---(...)de la prise de Saint-Amand par la Résistance. En représailles, Lécussan aurait organisé la rafle des juifs de Saint-Amand et leur livraison à la Gestapo de Bourges. On se bornera à réexaminer ici cette seule problématique. On a vu plus haut le repli des résistants de Saint-Amand vers le départeme(...)---(...)dardiste de la sous-préfecture de lui signaler toute communication téléphonique suspecte. Celui-ci l'informa bien, le 20 juillet, d'un appel de la Gestapo de Bourges annonçant sa venue pour le lendemain (soit le 21) mais rien n'indiquait la nature de l'opération de police prévue 82. Cette liaison té(...)---(...)ui, le prenant sans doute pour un milicien, et lui donna aussitôt sa réponse : « Entendu, pour ces deux juifs, j'irai lundi à Saint-Amand avec la Gestapo ». De fait, le lundi suivant, qui était le 17 juillet, trois policiers allemands, accompagnant Thévenot, vinrent chercher les deux frères Juda av(...)---(...)ec la femme de l'un et la fille de l'autre, et les emmenèrent à Bourges, Lécussan suivant dans sa voiture. Tout le monde s'arrêta au siège de la Gestapo (rue Michel de Bourges) où Lécussan put s'entretenir avec le chef du SD, Eric Hassé, en présence de Paoli, qui servait d'interprète. Ce jour-là (...)---(...)t la tâche des miliciens Rouchouze, Rochelet et Chabert. 89 Ce travail permit à Lécussan d'établir un rapport circonstancié à l'intention de la Gestapo. Le téléphoniste de la sous-préfecture eut l'occasion d'entendre à plusieurs reprises Lécussan rappeler au SD de Bourges l'envoi de son « rappo(...)---(...)E ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005 quelle suite lui était donnée. Un jour, il apprit aussi que la Gestapo annonçait sa venue pour le lendemain ; c'était le 20 juillet, veille de la rafle. 90 Quel sort pour les juifs de Saint-Amand ? On doit se demander(...)---(...)s de Guerry, le franc-garde Heughe interrogé sur la rafle donnait le point de vue du milicien de base : « L'ordre d'arrêter ces juifs venait de la Gestapo, car quelques jours auparavant les miliciens Joubert [sic pour Chabert], Rouchouze et Rochelet avaient déjà passé dans les maisons juives. Il n'é(...)---(...)icipation à l'action du 24 juillet. D'après M. Krameisen, la camionnette qui emmena les 26 hommes à Guerry était conduite par un chauffeur (de la Gestapo ?) accompagné de Paoli ; elle était suivie par une automobile occupée par trois ou quatre soldats (?) allemands et un milicien (?). Paoli se conte(...)---(...)nta de citer parmi ces acteurs, deux policiers du SD, Hemmerich et Winterling (la Gestapo comptait une douzaine d'agents, sans compter les auxiliaires français). Paoli ne fut pas interrogé sur la seconde action ; trois détenus, dont les(...)---(...)ng, en furent les exécutants, avec ou sans Paoli, qui n'eut pas à en répondre. Enfin, ayant déclaré avoir quitté Bourges, avec une partie de la Gestapo, dès le 6 août, il fut mis hors de cause dans la troisième action, la plus atroce. Le 7 août, le gardien allemand de la prison passa dans les cel(...)---(...)races de violence sadique. A cette date et pour cette troisième action, aucun coupable ne put être désigné. Il y eut bien un procès dit « de la Gestapo de Bourges », les 25 et 26 avril 1950, devant le tribunal militaire de Lyon, visant les policiers allemands du SD de Bourges, nommément Merdsche, H(...)---(...), où il exerçait ses fonctions de juge au tribunal, nia toutes les accusations en bloc, allant même jusqu'à affirmer qu'il n'y avait jamais eu de Gestapo à Orléans, ce qui, du strict point de vue sémantique, était exact. Il mourut en 1985 après une paisible retraite. On pourrait sans doute en dire(...)---
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Wehrmacht, Waffen SS et Sipo/SD: la répression allemande en France 1943-1944, par Peter Lieb
(...)rheitsdienst (Sipo/SD) La Wehrmacht, avec l'administration militaire, et la Sipo et le SD  en France souvent mieux connus sous le nom inexact de « Gestapo »  , avec l'appareil policier, ont été les deux organismes d'occupation les plus importants entre 1940 et 1944. À leur tête étaient le MilitÃ(...)---
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La répression nazie en Basse-Normandie après le Débarquement, par Jean Quellien
(...)e formé de militants du PPF, autour d'Hippolyte Degroote, et de quelques autres individus. Durant le printemps 1944, ces auxiliaires français de la Gestapo ont fait preuve d'une dramatique efficacité, en utilisant presque toujours la méthode de l'infiltration, se faisant passer pour des résistants ou (...)---(...) les lignes afin d'apporter des renseignements aux Alliés. D'autres charniers ont été mis à jour autour de Martigny-sur-l'Ante. Dans la Manche la Gestapo a quitté Saint-Lô pour le château de Saint-Jean-du-Corail, dans le sud du département ; les caves de l'édifice servant à emprisonner les dizain(...)---
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La répression dans le Cher à l'été 1944: Les Allemands, par Benoît Thiault
(...)ucune perte, repart dans l'Allier, laissant quelques éléments pour aider la Milice. 2. La Sicherheitspolizei de Bourges, les derniers crimes de la Gestapo : arrestations, tortures, déportations Depuis le 1er juin 1942, le commandement militaire en France (Militärbefehlshaber in Frankreich) a perdu ses(...)---(...)rgé des rares troupes d'opération. La compétence en matière de police dépend en principe de la Sicherheitpolizei de Châteauroux ; mais c'est la Gestapo de Bourges « qui pourtant ne serait pas compétente dans la circonscription du sous-préfet de Saint-Amand »59 qui s'avère la plus efficace dans l(...)---
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La tragédie des puits de Guerry (été 1944) : étapes, rouages et mobiles d’une répression raciale, par Jean-Yves Ribault
Les réseaux Action de la France Combattante
Amicale des Réseaux Action de la France Combattante1986 (édition papier) et 2008 (pour la présente édition électronique)
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p10à 29=les débuts(BCRA,1ères missions, SOE)
(...)r et de leur « couverture » officielle, tandis que les services allemands et vichyssois de police et de contreespionnage se renforçaient et que la Gestapo mettait ses premiers hommes en place. 14 Mais aussi ces premières missions convainquirent le BCRA de l'urgence qu'il y avait à munir les agents (...)---(...), Barlier et Dornick, que Passy avait envoyés en mission peu auparavant. Mais d'Estienne d'Orves fut trahi par son radio qui se mit au service de la Gestapo, et un mois à peine après son arrivée, le 21 janvier 1941, d'Estienne d'Orves fut arrêté ainsi que Barlier et Dornick. La Gestapo tenta d'exploi(...)---
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p30Ã 56=Jean Moulin
(...)ssin devait, à l'issue de sa deuxième mission, être arrêté lui aussi et trouver la mort au camp de concentration de Neuengamme. Quant à moi, la Gestapo allait m'arrêter à la fin de ma troisième mission, quelques jours avant mon retour à Londres, et, après les dures étapes de Montluc, Fresnes et(...)---(...)machine strictement réglée. C'est oublier les conditions précaires de notre lutte, essayant de tenir en échec la police française de Vichy et la Gestapo qui possédaient l'une et l'autre à notre encontre des moyens de répression très puissants. Comment Jean Moulin résolut-il ces problèmes qui ét(...)---(...)son atterrissage avala aussitôt la pilule. Montaut fut récupéré fin mars 1943. Il fut arrêté à son tour le 21 juillet suivant et abattu par la Gestapo. J'avais emmené à Paris, Fernand, un jeune opérateur de l'armée d'armistice formé par de Cheveigne aux émissions clandestines. Installé dans l(...)---
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p57à 73= développement de la section Action du BCRA
(...) et les conditions extrêmement périlleuses dans lesquelles les radios devaient travailler. Sur la dizaine de l'équipe de Rex, un fut abattu par la Gestapo et cinq furent déportés. De plus, la centrale radio de SOE, si pointilleuse pour accepter des opérateurs formés en France, n'avait pas un personn(...)---(...)éral Delestraint était arrêté le 9 juin à Paris -- il mourra en déportation -- et, à son tour Jean Moulin tombait à Lyon dans les mains de la Gestapo. Je n'eus personnellement connaissance des conséquences de ces dramatiques événements que quelques mois plus tard. Courant juin ma santé flancha (...)---
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p74à 104= la délégation générale, les délégués militaires
(...)presse a beaucoup parlé de cette affaire. Trop d'erreurs, pas toujours innocentes, ont été exprimées. La vérité est malheureusement simple : la Gestapo utilisait les tortures les plus barbares pour faire parler les résistants arrêtés. Si ceux qui ont préféré le sacrifice de leur vie au risque d(...)---(...)nt coutumiers. Brossolette a perdu la pilule de cyanure dont tous les envoyés de Londres étaient munis, comme une chance suprême d'échapper à la Gestapo. Alors il se donne la mort en se jetant d'une fenêtre élevée de l'immeuble de la Gestapo. Bollaert, sur lequel les Allemands sont mal informés, e(...)---(...) une tâche énorme. Mais cette tâche ne peut être valablement appréciée que si l'on imagine les conditions de travail qu'imposait l'action de la Gestapo omniprésente, aidée par la milice de Vichy, et ne reculant devant aucun moyen. Il est certainement très difficile à qui ne connut pas l'occupatio(...)---(...)ures fixes. Les envois de rapports ne pouvaient avoir lieu que sous une forme très ésotérique afin que ces rapports, tombant entre les mains de la Gestapo, ne pussent l'aider dans sa lutte contre la Résistance. Quant au transport des personnes, vers Alger ou Londres, il était assuré dans des conditio(...)---(...)elles n'ont qu'une implantation locale. L'ensemble de cette situation tient principalement à ce que la Résistance en zone Nord est en lutte avec la Gestapo depuis sa naissance, ce qui lui a imposé dès l'origine la nécessité de cloisonnements multiples. Les chefs des principaux mouvements n'ont été (...)---(...)ude, que j'ai éprouvé en permanence depuis huit mois ». Arrivé à Clermont-Ferrand le 11 mai, Bingen est arrêté le 13, ayant été filé par la Gestapo depuis Paris. Après avoir pourtant faussé compagnie à ses gardiens, il avale sa pilule de cyanure au moment où il va être repris par ses poursui(...)---
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p105à 117= les opérations maritimes
(...)t arrêté, comme ce fut le cas de Joël Le Tac, trois jours après, dans une souricière tendue dans l'appartement d'un résistant de Rennes, par la Gestapo. Deux jours plus tard, ce fut le tour à Paris d'Yves Le Tac, blessé par balles au cours de son arrestation, puis des parents Le Tac et d'Andrée Le(...)---(...)terre des quatre personnages ci-dessus était prévu. Mais les liaisons aériennes clandestines traversaient alors une période noire. L'action de la Gestapo y contribuait plus encore que le mauvais temps hivernal. Les lunes de novembre, décembre et janvier s'écoulèrent sans qu'aucun des quatre pût êt(...)---(...)rovenance du BCRA d'Alger. L'un devait s'occuper des opérations maritimes envisagées à l'ouest de Marseille mais il fut rapidement arrêté par la Gestapo. L'autre « Rubens », de son vrai nom Pelletier, était chargé des opérations à l'Est de Marseille, et il remplit pleinement sa mission avant d'Ã(...)---(...)uement pour l'Angleterre en février 44, sur la côte bretonne cette fois-là . Identifié peu après, il se jettera dans le vide d'une fenêtre de la Gestapo, entre deux interrogatoires, pour ne pas livrer sous la torture les secrets qu'il détenait. Un monument a été érigé, près de la plage d'où il (...)---(...)n déportation comme il est écrit en page 115. Celle qui fut à l'époque sa fiancée nous a fait savoir que Rubens, qui avait été arrêté par la Gestapo de Marseille à la suite de la trahison de l'un de ses camarades de combat, fut horriblement torturé, puis fusillé et inhumé au charnier de Signes(...)---(...)i que l'autopsie pratiquée quelques mois plus tard le révéla. Nous n'avons pas le droit de donner le nom de celui qui trahit et livra Rubens à la Gestapo, mais nous pouvons préciser qu'il fut ensuite abattu par la Gestapo elle-même. En mai 1992 a été inaugurée à la pointe de l'Ilet à Antibes une(...)---
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p118à 146= les opérations aériennes (structures = SOAM, COPA, SAP; avions, appareils radio, containers)
(...) Sol Sud-Ouest qui réussit rapidement des opérations de parachutage et d'atterrissage. L'organisation de la Loire sera bientôt démantelée par la Gestapo. Sol Sud-Ouest constituera, par la suite, la base du BOA de la région B. L'évolution des structures Le SOAM devient COPA Au printemps 1943, les tr(...)---(...)ois officiers d'opérations de la zone Sud sont complètement « brûlés ». A la suite de nombreuses arrestations, la Gestapo, par la saisie de documents connaît l'organisation du SOAM. Il faut faire du neuf pour éviter le démantèlement total. Heureusement Londres envoie(...)---(...)Le COPA devient SAP Le 21 juin 1943, six jours seulement après le départ de Sif par atterrissage, Luc est arrêté avec Jean Moulin à Caluire. La Gestapo découvre son PC et sa boîte aux lettres et s'empare de documents. Les régions 1 et 2 sont décapitées. Un adjoint de Sif parti à Londres avec lu(...)---(...)jusqu'à la fin des activités. Renforcement de l'implantation Il est bien évident que les officiers d'opérations sont des gibiers de choix pour la Gestapo qui les recherche très activement. Elle fait maintenant des ravages importants. Quelques arrestations peuvent avoir des conséquences tragiques en s(...)---(...)uis ex Galvani (Rivière) R2 = Archiduc (Rayon) à partir de septembre 1943 R3 = Pape ex Arthur (Rateau) -- jusqu'à décembre 1943 -- traqué par la Gestapo rejoint Londres par l'Espagne = Sultan (Picard) de décembre 1943 à mars 1944 125 = Nonce (Jolivet de Riancourt) à partir de mars 1944 R4 = Pape(...)---(...)ultan (Picard) de décembre 43 à avril 44 -- devient DMR R3 = Pacha (Guillermin) à partir d'avril 1944 R5 = Laplace (Deglise-Fabre) arrêté par la Gestapo fin 1943. Se suicide = Baron (Hennebert) à partir de janvier 1944 -- Arrêté par la Gestapo, s'évade et reprend son poste R6 = Pair (Grout de Beau(...)---(...)fort) -- traqué par la Gestapo part en zone Nord en janvier 1944 = Evêque (Léger) tué par la Milice le 27.5.44 = Député (Ulmer) à partir de juin 1944. Chefs nationaux et Coor(...)---(...)(Chaumet) d'octobre 43 à février 44 devient DMR RA en mai 1944 B1 -- Avocat (Nautin) peu après son arrivée début février 44 est arrêté par la Gestapo -- se suicide le 12.2.44 en avalant la pilule En région B, les opérations sont suspendues de février à juillet-août 1944 B1 -- Bey (Rosselli) à (...)---
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p147à 183=les opérations aériennes (technique, exemples, statistiques)
(...)lgré la tentation, n'en fauchez pas, même pas les suspentes qui font pourtant de belles cordelettes. Les Allemands connaissent bien tout ça. Si la Gestapo en trouve chez vous, c'est douze balles dans la peau. En plus, sous la torture, vous risquez de vendre vos copains. Alors, malgré le manque de tissu(...)---(...)ération pour rejoindre Londres, le Délégué Militaire Régional demande qu'un de ses saboteurs, gravement blessé au cours d'un accrochage avec la Gestapo, soit rapatrié en Angleterre pour recevoir des soins en sécurité. Il signale également qu'il a récupéré un pilote anglais dont l'avion a été(...)---(...)nt et les trois arrivants. Il est le seul à connaître la personnalité de chacun. En allant les saluer, il ne peut s'empêcher de penser : « Si la Gestapo le savait, quel joli coup de filet ! ». Les questions fusent bientôt : Paul répond en s'adressant à tous : « Pour l'instant, nous allons attendr(...)---(...)admiration mais ils ne pouvaient pas l'exprimer. Les uns bravaient la flak, la chasse ennemie, et le mauvais temps, les autres l'armée allemande, la Gestapo, la Milice et leurs tortures, pour tenter de se rencontrer, mais quelque 180 mètres dans la nuit restaient le maximum de leur approche. « Ils », c(...)---
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p205à 224=quelques grands sabotages des réseaux Action
(...)let 1944, le débarquement allié en Normandie a réussi. Les exploits des armées alliées annoncent l'inexorable chute des hordes hitlériennes. La Gestapo, les miliciens, les « collabos » obnubilés par leur aveugle fanatisme tirent leurs dernières cartouches. Ils adoptent des comportements plus inhu(...)---(...)s, rendant plus criminelles leurs odieuses opérations ajoutant encore à l'horreur de leurs sinistres entreprises. A ce moment de la lutte contre la Gestapo, deux chargés de mission Action parachutés de Londres, Hache et La Senia, n'en sont pas à leur première sortie. Depuis plusieurs mois, ils metten(...)---(...)s instructeurs anglais, et tiennent compte des efficaces conseils de leurs anciens et de leur propre expérience sur le terrain. L'arrestation par la Gestapo, dans l'après-midi du 17 juillet 1944, sur le vieux port de Marseille, d'un agent de liaison des Forces Françaises de l'Intérieur, allait déclenc(...)---(...)re porté... il s'apprend... Ce grave manquement aux impératives règles de sécurité devait entraîner de lourdes et dramatiques conséquences. La Gestapo était donc, inévitablement, au courant de l'heure et de l'endroit du rendez-vous des deux personnalités de la Résistance, et fatalement en voulan(...)---(...) Cours Sextius jusqu'au premier coude de la rue de la Guerre, et cette fois, très rapidement, en profitant des quelques secondes que, forcément, la Gestapo laisserait comme espace entre eux en les suivant, s'engouffrer dans la porte cochère et parfaitement protégés par la porte ellemême, attendre les(...)---(...) Gestapistes et tirer à vue. Et tout se passe comme prévu... ou presque... Les quatre hommes de la Gestapo, parfaitement repérés par les paras dansent au rythme prévu. Ils semblent téléguidés par Radio Londres et se conduisent... presque comme cela Ã(...)---(...)ssance des lieux, tirer à vue. 223 La Senia qui précède de quelques dixièmes de secondes son ami, vide son premier chargeur, deux hommes de la Gestapo tombent, un autre est blessé et se sauve en escaladant un portail aidé et suivi par le quatrième. Cela a duré trente à quarante secondes, mais p(...)---
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p225Ã 247=les transmissions radio
(...)r cela un service spécial de l'Abwehr, le service dont nous analyserons plus loin les méthodes de recherche, et il utilisait aussi naturellement la Gestapo pour procéder aux arrestations et aux interrogatoires. La lutte qui s'engagea fut dramatique mais elle se termina pour la radio clandestine par un s(...)---(...)e la recherche menée par la Funkabwehr (branche radio du ContreEspionnage militaire allemand) était très active, et la répression exercée par la Gestapo très rapide et d'une impitoyable cruauté. Quant à la zone non occupée, où il n'avait pas normalement accès, l'ennemi ne s'est pas résigné à (...)---(...)Jean Moulin put disposer de liaisons suffisantes pour remplir sa mission jusqu'à son terme, le 21 juin 1943, date à laquelle il fut arrêté par la Gestapo à Caluire. La crise qui éclata en juillet 1943 au sein de la WT fut provoquée par une vague d'arrestations qui se produisirent dans la région lyo(...)---(...)en effet, dans les récits sur la Résistance, on se borne à évoquer les dangers courus et le courage déployé dans la lutte contre l'Abwehr et la Gestapo, mais on néglige cet aspect essentiel des choses : Quels ont été les résultats ? A quoi cela a-t-il servi ? Il nous a semblé que le meilleur moy(...)---
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p248Ã 257=hommes et femmes de la radio clandestine
(...)e la période décisive. Le débarquement allié se produit. Allard, pseudo « Indou », est seul avec son groupe de quatre personnes. L'Abwehr et la Gestapo, déchaînés dans le péril qui était le leur, ont arrêté et fusillé tous les chefs d'Indou. Sans commandement, poursuivi avec acharnement car i(...)---(...)une émission dans la région d'Hauteville dans l'Ain, Martial pourtant prévenu qu'il est repéré, est surpris par les services de détection et la Gestapo. Il a le temps de prévenir Londres et de détruire son poste émetteur. Puis il fait feu sur les Allemands et en abat trois, avant d'être abattu lu(...)---
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p258à 284=l'Etat-Major des FFI et l'appui aux débarquements
(...)ce passait essentiellement par les transmissions radio clandestines, organisation extrêmement complexe et délicate. Après l'anéantissement par la Gestapo de l'organisation créée par Jean Moulin, la WT, ces transmissions avaient été organisées d'un commun accord par Fleury en France, et par Valois (...)---
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p285Ã 293= in memoriam
(...)ibres écrivaient sous d'autres cieux. Nous manoeuvrions au milieu du puissant appareil vichyssois et allemand, traqués par la police, la milice, la Gestapo, toujours en alerte, toujours menacés, frappés constamment dans nos rangs, parfois poignardés par une vilenie ou une trahison, voyant alterner les(...)---
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p10à 29=les débuts(BCRA,1ères missions, SOE)