Publications et éditions
La Lettre de la Fondation de la Résistance
Cette publication trimestrielle rend compte des activités de la Fondation,
de ses associations affiliées (MER et l'AERI) et des initiatives d'autres organismes
en faveur de la mémoire et de l'histoire de la Résistance. Sa rubrique
" Mémoires et Réflexions " comporte des articles de fond, des comptes rendus
de colloques universitaires, des témoignages, souvent regroupés en dossiers
thématiques. Une rubrique bibliographique présente des comptes rendus de
lecture et les derniers ouvrages reçus au centre de documentation Occasionnellement,
des analyses d'image sont proposées dans la rubrique " Autour d'une Photographie ".
Un numéro entier est consacré au Concours national de la Résistance et de la Déportation,
sous la forme d'une brochure pédagogique, lorsque le thème annuel du CNRD
porte sur la Résistance.
Les Editions électroniques de la Fondation
Vous trouverez ici rapports, thèses, colloques,...
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La Répression en France à l'été 1944. Actes du colloque du 8 juin 2005
organisateurs: Fondation de la Résistance - Ville de Saint-Amand-Montrondédité en juin 2007 par la Fondation de la Résistance
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Wehrmacht, Waffen SS et Sipo/SD: la répression allemande en France 1943-1944, par Peter Lieb
(...)ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005 Wehrmacht, Waffen-SS et Sipo/SD : La répression allemande en France 1943-1944 par Peter Lieb (Senior Lecturer, Department of War Studies, Royal Military Academy, Sandhurst) On (...)---(...)1. Les responsabilités respectives des organismes d'occupation dans le combat contre les maquis : Wehrmacht et Sicherheitspolizei/Sicherheitsdienst (Sipo/SD) La Wehrmacht, avec l'administration militaire, et la Sipo et le SD  en France souvent mieux connus sous le nom inexact de « Gestapo »  , av(...)---(...)tion entre le Militärbefehlshaber et le Höherer SS-und Polizeiführer au plus haut échelon aussi bien que la coopération entre la Wehrmacht et la Sipo/SD à l'échelon inférieur pendant les actions militaires contre la Résistance française.4 D'une façon générale, après le printemps 1942, la p(...)---(...)agents français, elle disposait d'une organisation à l'effectif limité, mais efficace dans l'accomplissement de ses tâches. Les méthodes dont la Sipo/SD s'est servie pour obtenir ses informations étaient redoutées et dénuées d'humanité. La torture, par exemple, était quotidienne dans les pris(...)---(...)oter que ces crimes  et parmi ceux-ci, la traque et la fusillade de Juifs pendant l'opération « Brehmer » - sont généralement à imputer à la Sipo/SD et non à celui de la Wehrmacht.8 D'une façon générale, à cette époque, pour toute la France occupée le partage des responsabilités pendant(...)---(...)ctions entreprises contre la Résistance était le suivant : les troupes impliquées avaient la responsabilité des questions purement militaires, la Sipo/ SD était responsable des affaires de police, autrement dit de la prise en charge et de l'exécution des prisonniers, des suspects et des civils aus(...)---(...)si bien que de l'exercice d'autres représailles comme la destruction des maisons. Ainsi, un membre de la Sipo/SD accompagnait toujours chaque compagnie ou même chaque section de la Wehrmacht pendant les opérations. C'était lui qui exerçait les responsabil(...)---(...)©agi face à ces atrocités. Le chef militaire de l'opération « Korporal », le lieutenant-colonel Rudolf Ufer, a qualifié la coopération avec la Sipo/SD de « très bonne ». Pendant l'opération « Frühling » ce fut le L'opération sur le plateau de Glières a aussi été un tournant dans la co(...)---(...)e plus récents de Guy Penaud et de Ahlrich Meyer sur l'opération « Brehmer » ne font pas état de ce partage général des responsabilités entre Sipo/SD et Wehrmacht pendant les opérations militaires au printemps 1944. Voire Penaud, Crimes...,op.cit. ; Meyer, Occupation..., op.cit.. Voir par exemp(...)---(...)contraire : le chef de la 157e Division de Réserve, le lieutenant général Karl Pflaum, s'est plaint explicitement des méthodes appliquées par la Sipo/SD comme les fusillades d'innocents ou la destruction des maisons.10 En mai 1944, autrement dit un mois avant le débarquement allié en Normandie, l(...)---(...)e Militärbefehlshaber in Frankreich a émis une nouvelle directive, qui changeait la coopération entre la Wehrmacht et la Sipo/SD. Désormais les responsabilités des représailles exercées pendant les actions contre le Maquis étaient partagées entre les chefs militaires e(...)---(...)t la Sipo/SD. Le chef militaire  qui pouvait aussi être un officier de la Waffen-SS  avait le droit de faire fusiller des maquisards pris l'arme à la mai(...)---(...)n. Il pouvait aussi faire incendier des maisons qui étaient soupçonnées d'avoir servi de refuge aux maquisards. Les hommes de la Sipo/SD gardaient leur droit de contrôler des civils suspects et de les passer par les armes. De plus, ils servaient de conseillers auprès des chefs mil(...)---(...)itaires pour les questions policières pendant les opérations contre les Résistants.11 Désormais, le chef militaire et l'homme de la Sipo/SD devaient former une sorte d'équipe. Mais, ce compromis entre Wehrmacht et Sipo/SD restait peu satisfaisant, leurs compétences respectives étant(...)---(...) peu claires. Toutefois, il y a aussi eu des opérations qui se sont déroulées sans que la Wehrmacht ou la Sipo/SD soient présents. Pour bien des « coups de main » de faible envergure, la Sipo/SD n'avait pas besoin des unités militaires. Aussi la police mil(...)---(...)té valable pendant l'été 1944 et explique en partie les crimes allemands. En somme, la répartition imprécise des compétences entre Wehrmacht et Sipo/SD ainsi que l'absence absolue de l'une ou l'autre de ces organisations dans certaines actions contre les maquis posent souvent un grand problème po(...)---(...)ands en France. La raison du développement de la répression est très certainement à trouver dans les responsabilités mentionnées plus haut : la Sipo et le SD qui réglaient tous seuls les « représailles » au printemps 1944, se comportaient en général d'une façon plus dure dans la répression(...)---(...) de la Justice Militaire (DCAJM), TMP de Lyon. Cartons N° 2001 et 2002. 29. Mai 1953. 6/9 et 7/9. On peut citer comme exemples les commandants de la Sipo/SD de Limoges (August Meier), de Lyon (Werner Knab), de Rennes (Hartmut Pulmer) et de Toulouse (Helmut Tanzmann). La liste n'est pas exhaustive. Pour(...)---(...)LE MERCREDI 8 JUIN 2005 En somme parmi les dix plus grands massacres de l'été 1944, dans neuf cas les auteurs provenaient de la Waffen-SS ou de la Sipo/SD.21 La première observation qui en découle est que l'idéologie est le facteur le plus important pour expliquer le comportement d'une unité au c(...)---(...)cors, il n'y a pas eu de massacre en France où la Wehrmacht ait massivement assassiné des femmes et des enfants. De plus, à Vassieux le chef de la Sipo/SD de Lyon, l' Obersturmbannführer Werner Knab, a joué un rôle décisif dans le carnage. Les massacres de femmes et d'enfants ont été de Après(...)---(...) et Robert-Espagne suivent Vassieux-en-Vercors (72 victimes ; commis par des paras de la « Kampfgeschwader 200 » commandée par le commandant de la Sipo/SD de Lyon), Argenton-sur-Creuse (67 victimes dont 11 fusillés le lendemain pendant le déplacement de l'unité ; commis par la 4e compagnie du rég(...)---(...) une année. Comme on l'a déjà mentionné , le commandant de la division, le général Pflaum, s'est plaint des mesures brutales appliquées par la Sipo/SD lors de la grande opération anti-partisans dénommée « Frühling », dans le Jura en avril 1944. Selon lui, ses soldats auraient trouvé ces mÃ(...)---(...) l'expérience de la guerre contre les partisans)29 ; dans le « Vercors », ce furent les paras de la « Kampfgruppe 200 » avec le commandant de la Sipo/SD de Lyon (idéologie nazie, unité d'élite, expérience de l'Est et expérience de la guerre contre les partisans) et la « Kampfgruppe Zabel » a(...)---(...)Partisan », dans les journaux de marche et les rapports des unités militaires.40 Au contraire, dans l'Union Soviétique les « Einsatzgruppen de la Sipo/SD » ont assassiné 500.000 Juifs sous prétexte de lutte contre les partisans.41 Les chiffres des morts sont aussi à examiner. En France à peu pr(...)---
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La répression nazie en Basse-Normandie après le Débarquement, par Jean Quellien
(...)xercée par la GFP104, la police militaire de la Wehrmacht, assistée de la Feldgendarmerie. À partir du printemps 1942, la relève est prise par le Sipo-SD (Sicherheitspolizei/Sicherheitsdienst), relevant du RSHA (Office central de sécurité du Reich), la police du parti nazi rattachée à la SS. Des(...)---(...) antennes s'installent dans le Calvados et la Manche dès 1942, dans l'Orne en 1943. Les hommes du Sipo-SD sont relativement peu nombreux ; ce qui ne les empêche pas d'être actifs. Depuis le début de l'année 1944, ils se sont adjoint les renforts d'(...)---(...)s dans le Calvados et du démantèlement de nombreux groupes de résistance entre mars et le début du mois de juin 1944. Après le Débarquement, le Sipo-SD n'abandonne pas le terrain, tout au contraire. Il redéploie son dispositif, tout en voyant ses rangs s'étoffer avec l'arrivée d'hommes supplém(...)---(...)urs de l'été 1944 à 35 hommes de terrain, auxquels s'ajoutent autant d'informateurs réguliers. Pour mieux couvrir le département du Calvados, le Sipo-SD se divise en deux : une partie s'installe à Argences, à l'est de Caen, dans la propriété d'un résistant arrêté le 2 juin ; l'autre à Marti(...)---(...)cadavres seront découverts après leur départ dans les bois environnants. Début août, après la percée américaine dans la Manche, les hommes du Sipo-SD doivent abandonner Saint-Jeandu-Corail, non sans avoir exécuté auparavant une demi-douzaine de résistants dans une carrière voisine. Dans l'Or(...)---
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La répression dans le Cher à l'été 1944: Les Allemands, par Benoît Thiault
(...)s pouvoirs de police au profit des SS, du RSHA (Reichsicherheitshauptamt) qui regroupe différents services de police du Reich (Sicherheitspolizei ou Sipo) ou de renseignement (Sicherheitsdienst ou SD), avec les pleins pouvoirs donnés à Paris au général Oberg nommé Höhere SS und Polizei Führer. D(...)---(...): la place Mutin et le café de la Halle (Musée de la Résistance de Fussy) 2) Tampon officiel du commandant de l'antenne (Aussendienstelle) de la Sipo-SD de Bourges (Archives Départementales du Cher) 35 © Fondation de la Résistance, Paris, 2007 EDITIONS ELECTRONIQUES LA REPRESSION EN FRANCE A(...)---(...)E SAINT-AMANDMONTROND A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005 3 )Pierre Paoli, adjoint du chef de la section IV a, au sein de l'antenne de la Sipo-SD de Bourges (Musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges) 4 )Notification des exécutions après jugement par le Tribunal de la Feld(...)---
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Wehrmacht, Waffen SS et Sipo/SD: la répression allemande en France 1943-1944, par Peter Lieb