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"1940 , année de tous les dangers"


Lieu : Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque etde la Libération de Paris - Musée Jean Moulin (ville de Paris )
Date : Du 3 octobre 2000 au 22 juillet 2001

Exposition réalisée par le Mémorial Leclerc-Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

1) Contenu

L'exposition retrace à grands traits la campagne de mai-juin 1940, en mettant l'accent sur les combats héroïques méconnus et l'importance des pertes. L'histoire n'a retenu le plus souvent que la débâcle des troupes françaises. L'instabilité gouvernementale qui régnait alors, l'accumulation d'erreurs stratégiques et la carence en chars et avions auraient précipité la débandade des combattants français qui attendaient l'ennemi sur la ligne Maginot. Pourtant les français se sont bien battus. Alors qu'il n'y a quasiment pas de photos de combat, les images de l'armée française se préparant à l'engagement ont été préférées aux photos habituelles d'afflux de réfugiés et de soldats sur les routes qui ne restituent pas la dureté des combats.

L'exposition met aussi l'accent sur ces destins, individuels et collectifs qui ont connu un tournant décisif à l'issue du désastre de juin 1940.

Les appels du général De Gaulle (18, 19, 22 juin) à la poursuite du combat incitent civils et militaires à rallier la France libre à Londres, non sans difficulté car le gouvernement de Vichy les exclut de la communauté nationale et les poursuit : l'exposition présente le texte (prÃté par le Musée de l'Ordre de la Libération) de l'ordonnance du tribunal militaire de Clermont-Ferrant condamnant le Général de Gaulle. Ce sont pour le régime des "Dissidents".

Des territoires et colonies se rallient à la France libre sous l'égide de Félix Eboué, Leclerc, de Larminat, Catroux, confortant l'autorité du Général de Gaulle. A la fin de l'année 1940, il peut à partir des territoires ralliés, reprendre l'initiative aux c¸tés de l'Angleterre qui a montré qu'elle pouvait résister, seule, face à l'Allemagne. Des Français libres ont été parachutés en France occupée pour des missions de résistance. Ces parcours paralløles se rejoindront ultérieurement au sein de la France combattante en juillet 1942.

Trøs vite, des Français de France en partie occupée, refusent de  se résigner : Jean Moulin, Edmond Michelet, les Généraux Cochet et Delestraint. La premiøre forme de résistance a été la propagande comme le montrent les brochures et les feuilles clandestines Conseils à l'occupé ( juillet 1940) qui se multiplient à partir de l'automne. Les résistants de l'intérieur mettent plus de temps à s'organiser et subissent l'humiliation de l'occupation et de la répression. Les premiers noyaux se forment à partir de l'automne, le groupe du Musée de L'homme, spécifiquement parisien, Derniøre Colonne, Liberté, le Mouvement de Libération nationale en zone sud qui donneront ultérieurement  en 1941 naissance respectivement à Libération Sud et Combat.  Le "Manifeste des douze" marque la naissance de la résistance syndicaliste. Les réseaux se constituent :  la Confrérie Notre-Dame, St-Jacques, Fourcaud... D'autres plus anonymes ont saboté lignes électriques et téléphoniques au péril de leur vie; en témoignent ces avis d'exécutions allemands et en français qui attestent la précocité des combats.

Ceux qui ont choisi de lutter se réførent pour les uns à l'engagement du général de Gaulle, pour les autres à une réaction quasi spontanée contre l'occupation allemande et le nouveau gouvernement. Les résistants présentent une grande diversité d'origines, sociales, politiques, intellectuelle, spirituelle. Ces actions se déroulent dans un contexte rendu difficile par l'occupant en zone Nord et le gouvernement de Vichy en zone sud qui impose la Révolution Nationale.

Cette exposition ne prétend pas à l'exhaustivité mais elle veut montrer que cette résistance initiale, avec ses premiøres épreuves et ses premiers sacrifices, apporte un espoir perdu et un début de traumatisme de cette campagne perdue.

Photos, cartes, objets, uniformes, affiches, tracts journaux, traduisent ce qu'a été cette année 1940, année de tous les destins.

2) Renseignements utiles

dates : du 3 octobre 2000 au 22 juillet 2001

acces : 23 allée de la 2e DB, Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse), 75015 Paris

horaires : tous les jours sauf le lundi et les jours fériés de 10h à 17h40

contact : tél. 01 40 64 39 44