Manifestations scientifiques

Les colloques et autres rencontres universitaires dont il est rendu compte dans cette rubrique sont de trois sortes :

  • Les colloques organisés par la Fondation elle-même depuis 2005, généralement en région et en partenariat avec des universités et des collectivités locales.
  • Les colloques organisés par d’autres instances (universités, CNRS, etc) auxquels la Fondation apporte un soutien financier ou autre.

Colloques universitaires

18 mars 2008

Colloque FAIRE L’HISTOIRE DE LA RESISTANCE, Lyon, 18-19 mars 2008

Organisé par Fondation de la Résistance et Institut d’Etudes politiques de Lyon, avec la participation du Centre d’histoire de la résistance et de la déportation de Lyon et de l’Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines. Du 18/03/2008 au 19/03/2008 à Lyon. Pour être tenu informé de la publication des actes de cecolloque, prière de contacter le directeur historique de la Fondation de la Résistance, Bruno Leroux, à l’adresse électronique suivante: bleroux_fondation@club-internet.fr PROGRAMME 18 MARS 2008 (amphithéâtre de l’ENS Lettres et Sciences Humaines, 15 parvis Descartes, Lyon). 8h 30: Accueil des participants. 9h 15: Ouverture, par: ·Pierre Sudreau, président, et Victor Convert, directeur général de la Fondation de la Résistance ·Gilles Pollet, directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon ·Isabelle Rivé, directrice du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation ·Olivier Faron, directeur de l’Ecole normale supérieureLettres et sciences humaines 9h 40: Matinée: le « laboratoire »du Comité d’histoire de la deuxième guerremondiale. Présidence: François Marcot, professeur à l’Université de Franche-Comté 9h 45:L’histoire de la Résistance avant les travaux du Comité d’histoire de ladeuxième guerre mondialeJulien Blanc, doctorant, ATER à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon 10h10:L’histoire de la Résistance dans le travail du Comité d’histoire de la deuxième guerre mondiale: projets,méthodes Guillaume Piketty, directeur de recherches à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris 10h 35: Pause 10h 45L’histoire de la Résistance dans le travail du Comité d’histoire de la deuxième guerre mondiale : la production éditorialeJacqueline Sainclivier, professeur à l’Université de Rennes 2,et Dominique Veillon, directrice de recherches au CNRS 11h 10Archives de France et Comité d’histoire de la deuxième guerre mondiale au prisme des archives de la Résistance Paule René-Bazin, conservateur général du patrimoine 11h 35: Débat 12h 30: Fin de la matinée. 14h15 Après-midi : courants historiographiques et approches épistémologiques Présidence: Antoine Prost, professeur émérite à l’Université de Paris 1 14h 20: Acteurs et historiens dans l’écriture de l’histoire de la RésistancePierre Laborie, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 14h 45 :Des historiographies parallèles et concurrentes du Comité d’histoire de la deuxième guerre mondiale: l’Histoire de la Résistance d’Henri Noguères, La Résistance d’Alain Guérin Bruno Leroux, directeur historique de la Fondation de la Résistance 15h10: L’historiographie communiste Marie-Claire Lavabre, directrice de recherches au CNRS . 15h 35:Pause 15h 50 Regards décentrés: la résistance vue des régionsJean-Marie Guillon, professeur à l’Université de Provence 16h 15: Les relations entre le Comité d’Histoire de la 2e guerre mondiale ...

3 décembre 2005

Les cheminots dans la Résistance : une histoire en évolution.

Organisé par l’Association pour l’Histoire des Chemins de fer en France (AHICF). Le Sam 3 décembre 2005 à Paris. Organisé à l’occasion de la première présentation à Paris de l’exposition « Les cheminots dans la Résistance », ce colloque a réuni les auteurs et membres du comité historique de l’exposition, de jeunes chercheurs, des conservateurs d’archives et de musées en France et en Europe. Il prend acte du renouvellement actuel des études sur la résistance cheminote, sur la base de nouveaux questionnements et grâce à l’ouverture des archives de la SNCF. Présidé par Laurent Douzou (professeur d’histoire contemporaine à l’Institut d’Etudes politiques de Lyon), il était placé sous la responsabilité scientifique de Christine Levisse-Touzé (directeur du Mémorial Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris et du Musée Jean Moulin) et de Bruno Leroux (directeur historique de la Fondation de la Résistance). Les actes ont été réunis et édités par Marie-Noëlle Polino, secrétaire scientifique de l’AHICF, dans la Revue d’histoire des chemins de fer, N°34, (printemps 2006). Contact: AHICF, 9 rue du Château-Landon, 75010 Paris. Site de l’AHICF: http://www.ahicf.com

8 juin 2005

La répression à l’été 1944

Organisé par la Fondation de la Résistance et la ville de Saint-Amand-Montrond. Le Mer 8 juin 2005 à Saint-Amand-Montrond (Cher). Première manifestation de ce type organisée en province à l’initiative de la Fondation, ce colloque portait sur un thème choisi en raison de ses résonances locales: en juillet 1944, des dizaines de juifs de Saint-Amand-Montrond ont été massacrés, jetés vivant dans le puits de Guerry. Mais l’ambition était de l’aborder à différentes échelles: départementale, régionale et nationale, afin d’enrichir mutuellement les approches. Les logiques générales de la répression menée par les Allemands et par l’Etat français à l’été 1944ont d’abord été présentées par le Dr Peter Lieb et Pierre Laborie respectivement. Puis des historiens du Cher, Benoît Thiault et Jean-Louis Laubryont abordé les mêmes acteurs à l’échelon départemental, avant que Jean-Yves Ribault ne fasse le point sur la tragédie du puits de Guerry. L’après-midi était réservé aux variables régionales: Jean Quellien et Jean Vigreux ont brossé un tableau de la répression en Basse-Normandie et en Bourgogne, puis Sébastien Chevereau a présenté l’histoire et la mémoire du massacre de Maillé, en Indre-et-Loire, où un mémorial sera prochainement inauguré. Les actes sont disponiblesauxEditions électroniquesde la Fondation (rubrique « Publications et éditions »): http://www.fondationresistance.org/pages/accueil/repression-france-ete-1944-actes-colloque-juin-2005_publication4.htm

2 décembre 2004

Pourquoi Résister ? Résister pourquoi faire ?

Organisé par le Centre de recherche d’histoire quantitative de l’université de Caen – CNRS. Du 02/12/2004 au 04/12/2004 à Caen. Actes parus sous le titre: Pourquoi résister ? Résister pour quoi faire ?, Centre de Recherche d’Histoire Quantitative, CNRS-Université de Caen Basse Normandie, collection « Seconde Guerre mondiale »n° 6, Caen, 2006. Les2,3 et 4 décembre 2004,le Mémorial de Caen a accueilli un colloque international , organisé par le Centre de recherche d’Histoire Quantitative de l’université de Caen et avec l’aide de la Fondation de la Résistance sur le thème » Pourquoi résister? Résister pour quoi faire? ». Plus de trente intervenants ont proposé une communication, abordant successivement les raisons de l’engagement dans la Résistance, le rétablissement de la légalité républicaine par les acteurs de cette Résistance, puis la confrontation de l’héritage résistant avec le contexte des années d’après guerre . Plusieurs communications avaient aussi pour objet d’inscrire l’exemple français dans une comparaison avec d’autres pays européens. S’interroger sur les postérités multiples, les traces et la portée de la Résistance , telle était la problématique d’ensemble à laquelle les historiens ont apporté des réponses , en offrant un éclairage avant tout sur la construction d’une ou de plusieurs mémoires de la Résistance dans la France contemporaine. Analyser l’héritage de la Résistance après 1945 ne peut se faire sans quelques précautions préalables, et ce fut tout le mérite d’Olivier Wieviorka que de rappeler cela dans l’introduction générale d’ouverture du colloque. Questionner la Résistance en fonction du temps présent: Se demander quels furent les idéaux, les idées des résistants et ensuite s’interroger sur leur présence dans la France contemporaine oblige à revisiter l’histoire de la Résistance à la lumière de cette problématique, qui fait que cette période conserve une part d’actualité comme l’ont rappelé Jacques Vistel et Victor Convert, respectivement vice-président et directeur général de la Fondation de la Résistance. Olivier Wieviorka a également précisé que les idées de la Résistance n’étaient pas forcément nouvelles, qu’il s’agissait pour beaucoup de restaurer la République et la démocratie, et qu’en conséquence une fois la victoire acquise , il fallait »rentrer chez soi »avec le sentiment du devoir accompli. En réalité, peu l’ont fait et ils voulurent ensuite intervenir au grand jour dans les affaires de la cité pour construire un nouvel avenir perpétuant l’esprit de la résistance. Remise en cause des idées politiques d’avant guerre , recherche d’un rôle nouveau de l’Etat, conversion à d’autres systèmes de pensée – tel ...