Participer au CNRD

Créé il y a plus de 50 ans par le milieu associatif résistant, le Concours national de la Résistance et de la Déportation rassemble de 35 000 à 60 000 élèves par an, préparés par des enseignants volontaires. Découvrez le règlement et le thème choisi chaque année, accompagné de nombreux documents pédagogiques téléchargeables, une bibliographie ainsi que le palmarès des années passées.

L’édition 2025-2026

Le thème de la session 2025-2026 est «La fin de la Shoah et de l’univers concentrationnaire nazi : survivre, témoigner, juger (1944-1948)»

  • La page Eduscol consacrée au thème de cette année.
  • La lettre de cadrage de l’Inspecteur Général Vincent Duclert, président du collège national des Correcteurs.
  • La brochure du concours coordonnée par la Fondation pour la mémoire de la Shoah et la Fondation pour la mémoire de la Déportation

Le Concours national de la Résistance et de la Déportation permet aux élèves et à leurs enseignants et enseignantes de travailler sur l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

La Fondation de la Résistance est un acteur-clé de ce concours. Elle coordonne la brochure sur les thématiques liées à la Résistance et participe à sa rédaction tous les ans ; conçoit des ressources à destination des candidates et candidats ; propose des conférences et ateliers pédagogiques en établissements scolaires en lien avec le thème annuel ; participe à de nombreux jurys.

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Session précédentes

2006-2007

Le travail dans l’univers concentrationnaire nazi

Le thème permet d’approfondir l’un des aspects les plus caractéristiques du système concentrationnaire tel qu’il a été mis en oeuvre par les nazis. Les conséquences de ce travail sur la vie et la mort des déportés sont telles que son étude constitue l’une des clés essentielles de compréhension du fonctionnement général du système. De plus, pour les survivants, ce coˆ té de la déportation reste profondément ancré dans leur mémoire, ce qui facilitera les contacts entre candidats et témoins et permettra tous les approfondissements nécessaires. Il convient toutefois en préalable de mettre en garde professeurs et candidats sur les confusions avec d’autres catégories de travailleurs exploitées, non concernées par ce thème et hors sujet. En effet l’exploitation par le Reich des forces de travail en Europe a touché bien d’autres catégories de populations que celles du système concentrationnaire. Quoique leurs conditions de travail aient été souvent dures et ingrates, aucune de ces catégories, qu’il s’agisse des prisonniers de guerre (soviétiques exceptés), des Ostarbeiter 1, des travailleurs volontaires, des Franc¸ais envoyés dans le cadre du STO (Service du Travail Obligatoire), n’entrent dans le champ du thème, qui ne concerne que le système concentrationnaire. Jamais ces autres travailleurs n’eurent en effet à subir une forme d’aliénation (état de non droit) aussi absolue que celle des détenus du système concentrationnaire, traités « comme de simples outils, bons à jeter une fois usés ». Le présent dossier se veut une aide à la préparation des candidats, en ouvrant des pistes de réflexion et de recherche qui permettent de procéder à un tour d’horizon du thème, mais rien que du thème. Après une mise en perspective historique d’ensemble, retraçant le contexte, il est proposé une série de cahiers méthodologiques, articulés autour d’un ou plusieurs documents illustratifs destinés aux professeurs comme aux élèves : – le cahier n° 1 aborde l’organisation générale et les conditions de travail en milieu concentrationnaire, – le cahier n° 2 propose une série de documents liés à la « mise en condition » des hommes, à la répression, voire à l’élimination pure et simple d’individus dans et par le travail, – le cahier n° 3 aborde plus particulièrement le lien du travail concentrationnaire avec l’économie et la production industrielle du Reich, dont les bénéfices que tirent les SS tirent de l’exploitation des détenus, – le cahier n° 4 enfin évoque les formes de résistance que les détenus pouvaient opposer à ce travail imposé, simplement pour ...

2004-2005

1945 : libération des camps et découverte de l’univers concentrationnaire ; crime contre l’humanité et génocide

À 18 heures, après la visite du Sénat, les lauréats, les professeurs et de nombreux dirigeants d’associations issues de la Résistance et de la Déportation se sont retrouvés, à la salle Clémenceau du Palais du Luxembourg pour assister à la remise officielle des prix en présence de M. Christian Poncelet, président du Sénat, de M. Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de M. Hamlaoui Mékachéra, ministre délégué aux Anciens combattants et Mme Marie-José Chombart de Lauwe, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. La Fondation de la Résistance était représentée par le Dr Pierre Morel, président du Comité d’Action de la Résistance et vice-président de la Fondation de la Résistance et par MM Jacques Vistel et François Archambault, respectivement vice-président et secrétaire général de la Fondation de la Résistance. Après que M. Christian Poncelet ait souhaité la bienvenue aux élèves et aux professeurs, Mme Joëlle Dusseau, inspectrice générale d’Histoire-Géographie et présidente du jury national a donné des indications très utiles sur l’évolution du concours. Elle a noté une progression très importante du taux de participation passant de 45 243 candidats pour l’édition 2003-2004 à 63 368 en 2004-2005, soit un accroissement d’un peu plus de 40%. Elle a précisé que cette participation, sans précédent dans l’histoire de ce concours, s’explique par le choix du thème qui, correspondant au 60e anniversaire de la libération des camps, a bénéficié d’un soutien médiatique rarement connu. Mme Marie-José Chombart de Lauwe a remercié et a félicité les élèves et les professeurs s’impliquant dans ce concours et à l’annonce de cette participation exceptionnelle elle a estimé qu’« il est réconfortant de constater que la réflexion sur la déportation et le système concentrationnaire reste, soixante ans après, un facteur de mobilisation des esprits et des coeurs ». Cependant, elle a manifesté son inquiétude quant à la pérennité de ce concours « depuis que la commission des programmes du ministère de l’Éducation nationale a renvoyé en fin d’année des classes de première l’étude de la Seconde Guerre mondiale, privant du même coup les élèves de ces classes de la possibilité de participer valablement à un concours programmé au mois de mars ». M. Hamlaoui Mékachéra, a rappelé l’importance du travail de Mémoire et la nécessité de défendre ce concours initié par la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance. M. Gilles de Robien quant à lui a souligné l’originalité et ...

2003-2004

Les Français libres

Remise des prix le Mercredi 19 janvier 2005 à midi. Réception offerte par les associations de résistants et de déportés au Cercle militaire de Paris. Les lycéens et collégiens accompagnés de leurs professeurs ont été accueillis au Cercle Militaire par de nombreux dirigeants d’associations d’anciens résistants ou déportés. On citera notamment : Mmes Lucie Aubrac, vice-présidente d’honneur de la Fondation de la Résistance, Jacqueline Fleury, présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) ; MM Claude Barthe, président du Jury national du concours de la Résistance et de la Déportation ;Philippe Boiry, président de l’association nationale des combattants volontaires de la Résistance (ANCVR) ; Georges Caïtucoli, secrétaire général de la Fondation de la France libre ; Louis Cortot, compagnon de la Libération ; Robert Créange, secrétaire général de la FNDIRP ; François Perrot, président de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF) ; Olivier de Sarnez, président de l’Association nationale des médaillés de la Résistance française, Jacques Vico, président de l’UDCVR du Calvados. Après que M. Jean Rousseau, président de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR), eut félicité les lauréats pour la qualité de leurs travaux, « où apparaissent la connaissance ainsi acquise mais aussi un souffle personnel faisant espérer en leur génération », et remercier les professeurs pour leur investissement personnel dans ce concours, initié par la CNCVR, « outil essentiel de la Mémoire pour les jeunes », lecture a été faite du palmarès. En plus d’un certains nombre d’ouvrages et de cassettes vidéos, dont certains ont été offert par le préfet Victor Convert, directeur général de la Fondation de la Résistance, Raymond Aubrac a offert le prix spécial de la Fondation de la Résistance à quatre lauréats. Ce prix spécial a été crée en 2001 par Lucie et Raymond Aubrac qui ont versé à la Fondation de la Résistance l’intégralité des dommages et intérêts qu’ils avaient perçus à l’issue d’un procès. Chaque année, grâce aux revenus de cette somme, notre Fondation peut récompenser plus particulièrement quelques lauréats nationaux. Les élèves et les professeurs se sont succédés à la tribune pour recevoir leur prix aux applaudissements de l’assistance, avant que tout le monde se retrouve autour d’un déjeuner fraternel dans les somptueux salons du Cercle militaire. La Fondation de la Résistance tient à remercier particulièrement MM. Yves Leleux, Jean Mahieu-Villars et Albert Sernissi pour l’organisation de cette cérémonie. Mercredi ...

2002-2003

Les jeunes dans la Résistance

Remise des prix le Mardi 27 janvier 2004 à midi. Réception organisée par les associations de résistants et de déportés au Cercle militaire de Paris. Les lycéens et collégiens accompagnés de leurs professeurs ont été accueillis au Cercle Militaire par de nombreux dirigeants d’associations d’anciens résistants ou déportés. On citera notamment : Mmes Lucie Aubrac, vice-présidente d’honneur de la Fondation de la Résistance, Jacqueline Fleury, présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) ; MM Claude Barthe, président du Jury national du concours de la Résistance et de la Déportation ;Philippe Boiry, président de l’association nationale des combattants volontaires de la Résistance (ANCVR) ; Georges Caïtucoli, secrétaire général de la Fondation de la France libre ; Louis Cortot, compagnon de la Libération ; Robert Créange, secrétaire général de la FNDIRP ; François Perrot, président de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF) ; Olivier de Sarnez, président de l’Association nationale des médaillés de la Résistance française, Jacques Vico, président de l’UDCVR du Calvados. Après que M. Jean Rousseau, président de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR), eut félicité les lauréats pour la qualité de leurs travaux, « où apparaissent la connaissance ainsi acquise mais aussi un souffle personnel faisant espérer en leur génération », et remercier les professeurs pour leur investissement personnel dans ce concours, initié par la CNCVR, « outil essentiel de la Mémoire pour les jeunes », lecture a été faite du palmarès. En plus d’un certains nombre d’ouvrages et de cassettes vidéos, dont certains ont été offert par François Archambault, secrétaire général de la Fondation de la Résistance, Raymond Aubrac a offert le prix spécial de la Fondation de la Résistance à quatre lauréats. Ce prix spécial a été crée en 2001 par Lucie et Raymond Aubrac qui ont versé à la Fondation de la Résistance l’intégralité des dommages et intérêts qu’ils avaient perçus à l’issue d’un procès. Chaque année, grâce aux revenus de cette somme, notre Fondation peut récompenser plus particulièrement quelques lauréats nationaux. Les élèves et les professeurs se sont succédés à la tribune pour recevoir leur prix aux applaudissements de l’assistance, avant que tout le monde se retrouve autour d’un déjeuner fraternel dans les somptueux salons du Cercle militaire. La Fondation de la Résistance tient à remercier particulièrement MM. Yves Leleux, Jean Mahieu-Villars et Albert Sernissi pour l’organisation de cette cérémonie. Mercredi 28 janvier ...

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