Palmarès du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire 2012-2013
En 2013, 20 photographies ont été adressées au jury du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire qui au terme d’un examen attentif a décerné trois prix et une mention à l’occasion de cette quinzième édition. En 1998, le Concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire est né du constat que de nombreux candidats du Concours national de la Résistance et de la Déportation étaient amenés à prendre des photographies de lieux de Mémoire lors de visites préparatoires sans qu’elles soient systématiquement valorisées dans ce cadre. Ce concours offre donc aux élèves la possibilité d’exprimer leur sensibilité aux aspects artistiques et architecturaux des lieux de Mémoire relatifs à la Résistance intérieure et extérieure, à l’internement et à la Déportation situés en France ou à l’étranger au travers de la technique photographique. Depuis lors, les Fondations de la Résistance, pour la Mémoire de la Déportation et Charles de Gaulle organisent chaque année le concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire. Réuni le mercredi 27 novembre dernier au 30, boulevard des Invalides (Paris VIIe), le jury de cette quinzième édition avait à choisir entre 20 photographies présentées par 21 candidats(1). Cette année, encore, le jury a dû écarter plusieurs travaux qui n’étaient pas conformes au règlement Ainsi, quatre photographies adressées par un collège de Côte-d’Or n’ont pas été examinées car elles n’étaient pas imprimées sur du papier photographique mais sur feuille ordinaire (cf. article 3 du règlement). Par ailleurs, quatre autres clichés ont subits le même sort car ils n’étaient pas des oeuvres individuelles mais collectifs ce qui exclut par l’article 4 du règlement(2). Au terme d’un examen minutieux des réalisations et de nombreux échanges entre les membres du jury (3), le palmarès du concours 2012-2013 a été proclamé. Le jury a toutefois regretté le faible nombre de candidats malgré le soutien précieux apporté par l’Association des professeurs d’Histoire Géographie (APHG) qui, par le biais de sa revue Historiens et Géographes, a diffusé auprès des enseignants du secondaire les informations concernant ce concours. Cette baisse de participation peut s’expliquer en grande partie par le fait que les réalisations présentées doivent être en rapport avec le thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation de l’année. Or, en 2012-2013, celui-ci étant « Communiquer pour résister 1940-1945 », les candidats ont connu plus de difficulté à adresser au jury les clichés qui respectent cette condition. Par ailleurs, ...