Les actualités

Retrouvez ici toutes les actualités de la Fondation de la Résistance.

Actualité

22 septembre 2025

Journées européennes du patrimoine des 20 et 21 septembre 2025

Les 20 et 21 septembre 2025, la Fondation  de la Résistance et l’Association des amis de la Fondation ont répondu présent à l’appel des Journées européennes du patrimoine. Prés de 150 visiteurs, enseignants, étudiants, petits fils de résistants et résistantes, passionnés se sont rendus sur notre stand au château de Vincennes. A chacun ont été remis nos lettres trimestrielles et nos expositions présentées tandis que de nombreux débats et réflexions historiques s’engageaient. Rendez vous a été pris pour 2026.

Actualité

18 septembre 2025

La Fondation de la Résistance sera présente aux JEP du Château de Vincennes

La Fondation de la Résistance tiendra un stand les 20 et 21 septembre 2025 dans l’enceinte du château de Vincennes à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine à l’invitation du Service historique de la Défense. Durant ces deux jours, les visiteurs pourront rencontrer l’équipe de la Fondation de la Résistance et de l’association des amis de la Fondation de la Résistance, s’informer sur leurs activités et publications et découvrir les expositions « Les femmes dans la Résistance », « Le Conseil national de la Résistance » et « Le rôle de la Résistance dans la Libération de la France ».

Actualité

17 juillet 2025

Salle René Coty au Sénat, le 13 novembre 2017, Jean-Pierre Azéma (4e en partant de la gauche) préside le jury lors de la remise du prix Défense de la France-Philippe Viannay 2017.

Décès de l’historien Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

L’historien Jean-Pierre Azéma, qui s’était imposé comme le grand spécialiste de la période de l’Occupation en France et que les médias présentaient souvent comme « Monsieur Seconde Guerre mondiale », est décédé le 14 juillet 2025. Ses travaux avaient contribué à porter un nouveau regard sur les « années noires », de son manuel « De Munich à la Libération » publié en 1979 dans la collection Nouvelle histoire de la France contemporaine au Seuil, véritable bible de tous les étudiants, enseignants ou chercheurs travaillant sur la période, jusqu’à sa biographie de « Jean Moulin, le politique, le rebelle, le résistant » (Perrin, 2003), ouvrage de référence sur le fondateur du Conseil national de la Résistance. Professeur à Sciences Po, organisateur de nombreux colloques scientifiques, Jean-Pierre Azéma a toujours eu également le souci de la vulgarisation et de la transmission, comme le montre sa participation à de nombreux documentaires et son rôle de conseiller pour la série à succès « Un Village français ». Figurant parmi historiens membres fondateurs de la Fondation de la Résistance en 1993, Jean-Pierre Azéma était membre de son comité historique et pédagogique. Succédant à René Rémond, il avait également présidé le prix Philippe Viannay-Défense de la France pendant 14 ans, entre 2007 et 2020. Il avait par ailleurs piloté les commémorations du 70ème anniversaire de la Libération de la France aux côtés de Jacques Vistel, qui était alors président de la Fondation de la Résistance. La Fondation de la Résistance présente toutes ses condoléances à sa famille et à ses proches.

Ne manquez rien de notre actualité !

Recevez nos lettres papier et restez informé(e) des activités de la Fondation de la Résistance.

Explorer les actualités

Toutes les catégories Actualité Colloque Pédagogie

Actualité

26 avril 2007

Concours National de la Résistance et de la Déportation 2007-2008.

Créé en 1961 par le ministre de l’éducation nationale à la suite d’initiatives d’associations et particulièrement de la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance (CNCVR), ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes français le souvenir de la Résistance et de la Déportation afin de leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui. La préparation du concours national de la Résistance et de la Déportation est aussi pour les élèves un moment privilégié de rencontrer directement les acteurs de ces événements et permet d’établir un lien tangible entre les générations. Pour le concours 2007-2008, qui s’adresse aux classes des lycées d’enseignement général, technologique, professionnel, agricole et aux classes de troisième, le jury national propose le thème suivant : L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la seconde guerre mondiale : une forme de résistance. Ce thème peut être l’occasion de réfléchir, entre autres, sur les aspects suivants de la résistance. Prisonniers de guerre évadés, aviateurs alliés en fuite, résistants pourchassés ou souhaitant poursuivre le combat hors de métropole, étrangers réfugiés, juifs, tziganes, francs-maçons, réfractaires au STO … ont été aidés par de nombreux Français. Ces sauveteurs, qui ont souvent payé de leur vie des gestes essentiels de solidarité et d’humanité, venaient de tous les horizons, avec des motivations diverses, et n’appartenaient pas forcément à un mouvement ou un réseau organisé. Les recherches des élèves pourront porter sur les témoignages locaux recueillis ou lus. Il leur reviendra de présenter les formes d’actions prises par cette résistance et d’analyser les valeurs qui sous-tendent de tels actes. Le thème proposé par le jury national s’applique, en l’état, aux épreuves collectives. En ce qui concerne les épreuves individuelles, ce sont les jurys départementaux qui conçoivent des sujets en rapport étroit avec le thème général. Pour tenir compte de l’évolution des épreuves d’histoire, de géographie et d’éducation civique aux divers examens de l’enseignement secondaire, les sujets départementaux devront proposer soit une composition, soit une étude de documents donnant lieu à des questions et à la rédaction d’un texte argumenté. Pour prendre connaissance du texte intégral publié au Bulletin Officiel de l’Education Nationale , on peut consulter la note de service à l’adresse suivante : http://www.education.gouv.fr/bo/2007/17/MENE0700866N.htm

Actualité

18 avril 2007

Exposition « Primo Levi. Puisque c’est un homme »

Le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation rend hommage à l’écrivain et fait (re)découvrir la diversité de son oeuvre. Exposition du 19 avril 2007 au 27 janvier 2008. C.H.R.D. / Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon . A noter, dans le cadre de la nuit des musées: Le samedi 19 mai 2007 , Lectures de « Si c’est un homme » par le comédien Jean Claude Frissung . Primo LEVI, Si c’est un homme, témoignage sur Auschwitz écrit entre décembre 1945 et janvier 1947, édité en Italie en 1947 à 2 500 exemplaires, réédité par Giulio Einaudi Editeur, à Turin en 1958, puis à nouveau en 1976, traduit en français et publié par Julliard en 1987, réédité aux Éditions Pocket en 1997. Adresse de l’exposition: C.H.R.D.Hall de la Mémoire du Centre d’histoire .14, avenue Berthelot 69007 Lyon. Tramway T2: arrêt centre Berthelot. Métro: station Perrache ou Jean Macé. Horaires: Du mercredi au vendredi de 9h à 17h30. Samedi et dimanche de 9h30 à 18h. Groupes scolaires: Du mardi au samedi sur réservation au 04 72 73 99 02 Visites commentées ou visites libres avec questionnaire. Téléphone 04 78 72 23 11

Actualité

16 avril 2007

Décès de René Rémond

Président du comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance depuis l’origine, ancien résistant, René Rémond est décédé le samedi 14 avril 2007 à 88 ans. Pendant la guerre, René Rémond mène de front ses études à l’Ecole Normale Supérieure (où il a été admis en 1942), des responsabilités militantes au sein de la Jeunesse Universitaire Chrétienne et un engagement dans la Résistance: en 1944, il effectue des missions de renseignement et de liaison au sein du réseau Jade-Fitzroy, rattaché à l’Intelligence Service. Agrégé d’histoire et docteur es lettres, René Rémond entame ensuite une carrière universitaire jalonnée de travaux qui sont devenus des classiques (Les droites en France, notamment) qui l’amènera au sommet de la science politique française: il présidait la Fondation nationale des Sciences politiques depuis 1981. Il est un des principaux artisans du développement de l’histoire contemporaine en France, présidant l’Institut d’Histoire du Temps Présent dans les années 80 et encourageant les rencontres entre historiens et acteurs dans tous les domaines. En 1998, il est élu au fauteuil de François Furet à l’Académie Française. Dans les années 70, le grand public a appris à connaître ses qualités pédagogiques exceptionnelles à travers ses commentaires des soirées électorales. Tout en acceptant avec simplicité ces responsabilités de commentateur « médiatique », il a également assumé des tâches d’expert autrement ingrates, en particulier à l’occasion des enquêtes sur la responsabilité de l’Eglise dans la protection du milicien Paul Touvier ou de la question du « fichier juif ». Ne s’arrogeant aucun monopole, il reste constamment soucieux d’aider les jeunes chercheurs à développer de nouvelles pistes. Des générations d’étudiants et de simples auditeurs peuvent témoigner de la bienveillance et de l’attention sans feinte que René Rémond savait témoigner à tous ses interlocuteurs. Malgré les innombrables sollicitations dont il était l’objet, René Rémond était resté particulièrement attaché à la mémoire et à l’histoire de la Résistance. Il présidait le Prix Philippe Viannay – Défense de la France depuis l’origine (1991), et le comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance depuis sa création en 1993. Il avait impulsé au Comité historique et pédagogique de la Fondation une activité soutenue, veillant à la fois au développement propre de chacun de ses domaines d’action et à la convergence nécessaire entre eux. Comme à son habitude, il savait s’y montrer à la fois ferme sur les principes du respect de la recherche historique et profondément attentif au ...

Actualité

16 avril 2007

présentation du livre

Lundi 23 avril 2007 à 17 heures : Présentation de l’ouvrage « Nom de code : Brutus.Histoire d’un réseau de la France libre. » L’ouvrage , rédigé par Jean-Marc Binot et Bernard Boyer , est publié aux éditions Arthème Fayard et est préfacé par Pierre Sudreau , ancien ministre, membre du réseau Brutus et président de la Fondation de la Résistance . La présentation aura lieu dans les locaux de la Fondation de la Résistance , 30 , boulevard des Invalides , 75007 Paris . Un site est consacré au réseau Brutus , à l’adresse suivante : http://brutus.boyer.free.fr/

Actualité

27 mars 2007

Hommage à Jean Pierre Vernant .

Un hommage sera rendu à Jean-Pierre Vernant le Vendredi 30 mars 2007. Journée organisée par le Centre Louis Gernet , le C.N.R.S. , le Collège d eFrance , l’Ecole des Hautes Etudes en Scinces Sociales , l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Bibliothèque Nationale de France – Site François Mitterrand. Grand Auditorium , Hall Est. Quai François Mauriac , Paris 13e. Entrée libre . Le programme de la journée est disponible sur le site de la B.N.F. à l’adresse suivante : http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/hommage_688.htm

Actualité

15 mars 2007

Lucie Aubrac est décédée

La Fondation de la Résistance , unanime , pleure sa vice-présidente qui toute sa vie s’efforça de transmettre les valeurs de la Résistance . Lucie Aubrac, grande figure de la Résistance française et l’une des principales initiatricesde la Fondation de la Résistance, dont elle était vice-présidente d’honneur, est décédée mercredi soir à l’Hôpital suisse de Paris, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), à l’âge de 94 ans. Née à Mâcon (Saône-et-Loire), dans une famille de modestes paysans, militante des Jeunesses Communistes dans les années 30, Lucie Bernard avait passé l’agrégation d’histoire en 1938 et épousé Raymond Samuel en 1939. Dès 1940, tous deux font partie du noyau fondateur du mouvement de résistance Libération en zone sud, Raymond prenant alors pour pseudonyme Aubrac, qu’il allait garder comme patronyme après la guerre. En octobre 1943, Lucie – alors enceinte – organise avec les groupes francs des Mouvements unis de Résistance l’évasion de son mari, arrêté en même temps que Jean Moulin le 21 juin précédent et détenu par les Allemands à Lyon. Ils quittent clandestinement la France par avion en février 1944, avant de revenir participer à la Libération quelques mois plus tard, lui comme Commissaire régional de la République à Marseille, elle pour mettre en place des Comités de Libération dans les zones libérées. Lucie Aubrac siège ensuite à Paris à l’Assemblée consultative provisoire, avant de reprendre son métier de professeur d’histoire qu’elle exercera successivement au lycée d’Enghien, au Maroc et à Rome. Connue du grand public par la publication de ses souvenirs de résistance constamment réédités (Ils partiront dans l’ivresse,1984) puis par le film de Claude Berri inspiré de ceux-ci (Lucie Aubrac, 1997), Lucie Aubrac était depuis sa retraite une militante infatigable de la mémoire. Elle parcourait la France sans relâche pour parler aux jeunes et à leurs enseignants, dans les établissements scolaires, du sens de son engagement et de l’actualité des valeurs de la Résistance. Avec d’autres personnalités marquantes de la Résistance, Lucie Aubrac était à l’origine de la création de la Fondation de la Résistance. Elle avait obtenu de Claude Berri qu’il fasse un don à la Fondation et doté elle-même la Fondation d’un prix destiné à récompenser les jeunes participant au Concours national de la Résistance et de la Déportation. « Résister doit toujours se conjuguer au présent » Lucie Aubrac. A consulter sur le site:le témoignage de Lucie Aubrac dans la Lettre de la Fondation de la Résistance n° 27 dec ...