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Actualité
22 février 2012

70e anniversaire de l’exécution des résistants du Musée de l’Homme
Une cérémonie aura lieu le jeudi 23 février à 10h 30 au Mont-Valérien, présidée par M. Marc Laffineur, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense et des Anciens combattants, en mémoire des sept résistants du « réseau du Musée de l’Homme » exécutés dans la clairière soixante-dix ans auparavant. L’organisation clandestine créée par le linguiste Boris Vildé dès l’été 1940 fut le plus précoce mouvement clandestin de zone occupée, cumulant l’organisation de filières d’évasion de prisonniers de guerre, le recueil de renseignements destinés aux Anglais et la rédaction d’un journal clandestin intitulé Résistance. Atteinte par des arrestations dès le début 1941, elle fut démantelée dans les mois suivants. En février 1942, un tribunal allemand prononça dix condamnations à mort; les sept hommes (dont Vildé) furent exécutés, les trois femmes déportées. Les membres de l’organisation qui avaient pu échapper à l’arrestation, commeGermaine Tillion ou Jean Cassou, ont continué leur action en se rattachant à d’autres groupes. Bibl.: Julien Blanc, Au commencement de la Résistance. Du côté du Musée de l’Homme, Le Seuil, 2010
Actualité
22 février 2012
Colloque Femmes engagées
A l’occasion de la journée internationale des femmes, un colloque est organisépar le Comité d’Histoire de la Ville de Paris. Intitulé « Des femmes engagées: Geneviève Anthonioz de Gaulle, Louise Losserand, Elisabeth Skobtsov » , ilse déroulera le 8 mars 2012 de 14h à 18h à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris (5 rue de Lobau 75004 Paris). Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles auprès de:Cécile Cousseau au 01 40 64 39 42 ou de Davy Prabhakar au 01 40 64 39 46.
Pédagogie
15 février 2012
Témoignages en ligne
Depuis deux ans, l’Institut national de l’audiovisuel et le Concours National de la Résistance et de la Déportation ont engagé un partenariat afin de mettre à disposition des élèves préparant le concours des documents audiovisuels issus des fonds d’archives de l’Ina. Les équipes de l’Ina, celles de la Fondation de la Résistance et de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ont sélectionné et commenté vingt témoignages, extraits de presse filmée et de journaux télévisés en rapport avec la thématique du concours 2012 : résister dans les camps nazis, disponibles sur le blog EDU de l’Ina: http://blogs.ina.fr/edu/categories/educatif/concours-national-de-la-resistance/ Ces extraits ne pourront être utilisés que dans le cadre strict du concours.Toute autre utilisation devra être soumise à l’accord de l’Ina et des responsables du concours. De nombreuses vidéos sur la Seconde guerre mondiale sont en outre disponibles sur le site de l’Ina: http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/video/ Ainsi que sur son site éducatif, Jalons pour l’histoire du temps présent: http://www.ina.fr/fresques/jalons/accueil L’Ina a également coédité avec Nouveau monde éditions le DVDROM, Images de guerre1940-1945: http://boutique.ina.fr/dvd/multimedia/multimedia/PDTINA001682/images-de-guerre-1940-1945.fr.html
Actualité
2 février 2012
La SNCF lance un appel à témoignages
La SNCF lance un appel aux cheminots et à leurs familles pour qu’ils contribuent à sauvegarder la mémoire des hommes et des femmes qui ont vécu la Seconde Guerre mondiale. Cet appel vise à mieux connaître la vie professionnelle et l’action des cheminots pendant cette période. A ce titre, sont aussi invitées à témoigner les personnes qui auraient été en contact avec des cheminots dans la Résistance. Les personnes intéressées peuvent contribuer en témoignant auprès d’un membre de l’Association pour l’Histoire des Chemins de Fer (AHICF), qui se déplacera pour les rencontrer. Elles peuvent confier leurs documents personnels (photographies, lettres, carnets, films amateurs…) au Service des archives et de la documentation de la SNCF (archives publiques) où ils seront accueillis et traités avec le plus grand soin par l’équipe d’archivistes professionnels et restitués après numérisation à leurs propriétaires. Toutes les personnes intéressées sont invitées à prendre contact par téléphone au 01 58205205, par courrier: SNCF Témoins 2012 AHICF – Association pour l’histoire des chemins de fer 9 rue du Château-Landon F-75010 Paris ou par courrier électronique: SNCF_temoins2012@ahicf.com Cet appel sera clos le 31 décembre 2012.
Actualité
26 janvier 2012
Hommages militaires rendus à Pierre SUDREAU
Le président, Jacques Vistel et les membres du conseil d’administration de la Fondation de la Résistance Ont la grande tristesse de vous faire part du décès de M. Pierre SUDREAU Résistant déporté Président d’honneur-fondateur de la Fondation de la Résistance Ancien Ministre Grand Croix de la Légion d’honneur Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance avec rosette Les honneurs militaires lui seront rendus le vendredi 27 janvier à 14heures30 dans la cour d’Honneur des Invalides – Paris 7ème.
Actualité
23 janvier 2012

Décès de P. Sudreau, président de la Fondation de la Résistance (2006-2009)
Pierre Sudreau, président de la Fondation de la Résistance de 2006 à 2009 est décédé. Résistant dès 1940 au sein du réseau Brutus, déporté à Buchenwald, «grand commis» de l’État sous la IVe République, ministre du général de Gaulle de 1958 à 1962, président de la Fédération des Industries ferroviaires, c’est le dernier co-signataire de la constitution de la Ve République qui nous quitte. Né le 13 mai 1919, fils d’industriel, il perd son père très jeune et devient pensionnaire au lycée Hoche de Versailles. À l’âge de 12 ans, après la lecture de Vol de Nuit, qui l’a profondément enthousiasmé, et après avoir écrit à son auteur, Pierre Sudreau fera une première rencontre qui marquera profondément son existence en devenant le correspondant d’Antoine de Saint Exupéry. «Il venait, avec l’autorisation de ma mère, me chercher le jeudi, il m’invitait à déjeuner en me racontant de histoires, et quel malheur je n’ai pas gardé les nappes de papier sur lesquelles il dessinait, notamment les prémices du Petit Prince.»… en s’inspirant de ce jeune pensionnaire vêtu d’une vaste écharpe. Licencié en droit et en lettres, la débâcle de l’armée française l’atteint à Bordeaux-Mérignac où il est élève aviateur de l’École de l’Air. Souhaitant poursuivre le combat, il ne peut pour raisons familiales quitter la France pour rejoindre l’Angleterre. Il est alors mobilisé dans l’armée d’armistice comme officier de l’armée de l’air et dès la fin 1940 commence à dissimuler des armes. Sa volonté de poursuivre la lutte l’amène à prendre contact avec André Boyer, chef du réseau Brutus. Ce réseau créé en octobre 1940, a la particularité de réunir des hommes de droite comme le colonel Fourcaud, son fondateur, et des gens de gauche comme Gaston Defferre. Fin 1942, Pierre Sudreau devient chef du réseau Brutus pour toute la zone occupée. Il travaille également avec Louis Armand qui avec la mise en place du plan vert, participe à la réussite du débarquement de Normandie. Arrêté à 24 ans, le 10 novembre 1943, il est déporté au camp de Buchenwald où il échappe à la pendaison par miracle. À son retour, il est reçu, dès le 5 mai, par le général de Gaulle avec les premiers déportés. Cette deuxième rencontre orientera sa carrière. «Ayant été rapidement rapatrié grâce à la vigilance d’amis de l’Armée de l’Air venus me chercher à Buchenwald, j’eus la chance insigne d’être reçu par le général de Gaulle ...