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12 avril 2012

Décès de Raymond Aubrac le 10 avril 2012
Raymond Samuel – qui prit à la Libération pour patronyme un de ses pseudonymes du temps de la clandestinité, Aubrac – était un des derniers responsables de la Résistance française encore vivants. Né en 1914, ingénieur des Ponts et Chaussées et proche du parti communiste avant-guerre, il est un des co-fondateurs du mouvement de résistance Libération en zone non occupée, avec son épouse Lucie. Responsable du secteur paramilitaire, il est arrêté à Lyon par la police française en mars 1943 avec plusieurs autres cadres de l’Armée secrète des mouvements de zone sud. Mis en liberté provisoire, il participe à l’équipe qui parvient à faire évader ses camarades, avant d’être arrêté une seconde fois, à Caluire par la police allemande le 21 juin 1943, en même temps que Jean Moulin et tout l’état-major de l’AS. La réunion organisée par Jean Moulin devait organiser la succession du chef national de l’AS, le général Delestraint. Interné à Montluc, Raymond Aubrac est libéré par l’équipe des Groupes Francs de Libération-sud le 21 octobre 1943, pendant un transfert des locaux de la Sipo-SD à la prison Montluc. Cette évasion, préparée pendant des mois par son épouse Lucie est restée une des plus célèbres de la Résistance. Délégué de la Résistance à l’Assemblée Consultative Provisoire d’Alger, Raymond Aubrac revient en France en août 1944 comme commissaire de la République à Marseille, chargé d’administrer la région au lendemain de la Libération. Il use pleinement des pouvoirs exceptionnels accordés aux commissaires en matière de ravitaillement et d’épuration, notamment en réquisitionnant des entreprises, ce qui suscite des oppositions. De 1945 à 1948, il est responsable des opérations de déminage sur le territoire national. Pendant la décennie suivante, il se consacre aux échanges commerciaux avec les démocraties populaires d’Europe de l’Est, via un organisme qu’il a créé. Puis il devient conseiller technique du gouvernement du Maroc, avant de finir sa carrière comme directeur à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, de 1964 à 1976. Dans les années 70, il est sans doute le premier résistant à reconnaître Klaus Barbie sur photographie alors que l’ancien chef de la Sipo-SD de Lyon, caché en Bolivie, fait l’objet d’une procédure d’extradition. Celle-ci ayant réussi, Raymond Aubrac devient la cible des «révélations» de Barbie sur la responsabilité des arrestations de Caluire orchestrées par son avocat Jacques Vergès. Ces imputations calomnieuses, qui ont provoqué l’écriture par Lucie Aubrac du récit de l’évasion d’octobre ...
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2 avril 2012
Projection de film
Samedi 7 avril de 15h à 16h en présence de la réalisatrice: Projection du documentaire « Gros sur mon coeur » réalisé par Chloé Glotin au Musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin Il y a quelques années, je retrouvais des documents qui m’apprenaient que mon grand-père faisait partie de ces soldats martiniquais qui ont rejoint la France Libre en 1943. Il souhaitait être reconnu résistant et je ne savais pas pourquoi. Je suis partie en Martinique à la rencontre d’historiens et d’anciens combattants, fouillant dans les archives, à la recherche de tout ce qui pouvait me permettre de comprendre cette histoire. Et comme par effet de résonance, la vie de mon grand-père s’est dessinée au fur et à mesure que je trouvais des documents et que sont arrivés les témoignages d’hommes qui ont partagé son destin jusqu’à Nantes où il s’est installé à la fin de la guerre. Entrée libre, réservation obligatoire en raison du nombre de places limitées au ou par mail: cecile.cousseau@paris.fr
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5 mars 2012
O F F R E D’E M P L O I (CDI à plein temps)
La Fondation de la Résistance recherche, pour son département « AERI »,un(e) chargé(e) de mission pour animer et développer un outil informatique interactif de recherche et de diffusion déjà mis en ligne sous l’intitulé «museedelaresistanceenligne.org», consacré à l’édition des textes, documents et contenus audio et videos élaborés par des partenaires divers concernant la résistance en France contre l’occupant nazi et le régime de Vichy au cours des années 1940-1945. Il (elle) devra poursuivre la mise au point du programme scientifique et culturel du projet, suivre le travail éditorial (rédaction et saisies de données, relecture et validation avant mise en ligne), proposer les dossiers de financement et constituer l’interface des prestataires techniques extérieurs (informaticiens, cartographes, graphistes…) La personne recherchée doit témoigner de l’intérêt pour la période concernée, disposer d’une bonne culture générale, être à l’aise avec les techniques de l’information, disponible pour de nombreux déplacements partout en France, apte au travail en et avec des équipes associatives et à la restitution en public de leurs travaux. Le poste est à pourvoir au 2 avril 2012. Adresser les candidatures par lettre manuscrite incluant mention des prétentions, à M. le directeur général de la Fondation de la Résistance, 30 boulevard des Invalides – 75007 Paris – Tel: 01-47-05-73-69, pour le 27 mars 2012 au plus tard.
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4 mars 2012

Exposition « Bastia 1943. L’occupation italienne vue par les enfants »
Le Musée de Bastia présente du 21 mars au 15 juin 2012 une exposition intitulée « Bastia 1943. L’occupation italienne vue par les enfants (1942-1943) ». Elle met en valeur une centaine de desins exécutés durant la dernière guerre par des élèves du collège de jeunes filles de Bastia sous la direction de leur professeur de dessin Marie-Thérèse Pellissier. Ils voisinent avec des photographies, , documents et objets de la période de l’occupation italienne (novembre 1942-septembre 1943), ainsi qu’un documentaire de 16 minutes présentant témignages et archives d’époque. Un catalogue illustré de 155 p. a été édité à cette occasion par le Musée de Bastia. Contact: Musée de Bastia, Place du Donjon, La Citadelle, 20200 Bastia; tél 04 95 31 09 12; courriel: musee@ville-bastia.fr; site www.musee-bastia.com
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3 mars 2012
5èmes Rencontres historiques de l’Ecole Militaire
Samedi 24 mars 2012 à l’Ecole Militaire (Amphithéâtre Foch – 1, place du Maréchal Joffre 75007 Paris) de 16h à 21h: « 1942. Des rafles à la Déportation. », Journée d’étude organisée par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, sur le thème de la déportation des juifs de France en 1942. Programme: 16.00: Accueil du public 16.30 – 18.30: Table Ronde (modérateur: Henry Rousso, Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique avec François Azouvi, Directeur d’études à l’EHESS; Tal Bruttmann,Historien ;Sarah Gensburger, Docteur en sociologie de la mémoire et Denis Peschanski, Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique) 19.00: Projection du film « Elle s’appelait Sarah » réalisé par Gilbert Paquet-Brenner d’après le roman de Tatiana de Rosnay.Le film raconte l’histoire d’une journaliste américaine, vivant à Paris dans les années 2000, Julia, qui prépare un article lié à la rafle du Vél’ d’Hiv’, et celle d’une petite fille juive déportée en 1942 lors de la rafle, Sarah, dont Julia va rechercher les traces. INSCRIPTION / INFORMATIONS :Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Christine Gouriellec : 01 44 42 16 79 . Réservations: dmpa-colloque.historique@defense.gouv.fr
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3 mars 2012
Ciné-Histoire-Melville
Lundi 2 avril 2012 à 14 h30àl’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris: Rencontreautour de Jean- Pierre Melville résistant Du Silence de la mer à l’Armée des ombresà partir du film d’Olivier Bohler «Sous le nom de Melville» proposée par Ciné-Histoire etl’ANACR-Comité de Paris avec le soutien de la ville de Paris. Qui était Jean Pierre Melville? C’est ce que nous révèle le film d’Olivier Bohler, fait d’entretiens avec ses proches. En 1943 Melville, engagé à Londres dans les Forces Françaises Libres, découvre deux écrits d’auteurs français, qu’il veut transposer à l’écran: •«Le silence de la mer» de Vercors qui lui est parvenu dans la clandestinité, et qui sera son premier long métrage réalisé en 1947, envers et contre tous: sans avoir obtenu les droits d’auteur, sans carte syndicale de réalisateur obligatoire à l’époque, donc sans pellicule, et sans moyens financiers •«Et l’Armée des ombres» de J. Kessel, qu’il portera en lui pendant vingt cinq ans , et qui représente pour lui « le» livre sur la Résistance. Il réalisera un film épuré, quidémythifie l’héroïsme, et il ose décrire la difficulté du passage à l’acte… Jean Pierre Melville aura toute sa vie conjugué le verbe résister au présent, comme Lucie Aubrac le préconisait PROGRAMME 14 h 30 Accueil et présentation de la séance par Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire etJean Louis Cortot secrétaire général de L’ANACR Paris 15hPourquoi ce film par Olivier Bohler 15h 10Sous le nom de Melville 2008 ( 76′) 16h 25 Intervention deRui Nogueiraqui a publié «Le cinéma selon Melville»(Seghers 1973) 16h 45 Intervention de Pierre Gabaston,Auteur d’un ouvrage collectif «des riffs pour Melville» (Yellow now 2010) 17hQuestions du public