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Pédagogie
24 septembre 2013
Commémoration à Besançon et ressources
A l’occasion de la commémoration du 70e anniversaire des exécutions et déportations de septembre 1943 à Besançon, vous trouverez sur le site de la DAAC (délégation académique à l’action culturelle) de Besançon le programme des manifestations liées à cet évènement. http://missiontice.ac-besancon.fr/daac/spip
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20 septembre 2013

Une plaque à la mémoire de Défense de la France à la Sorbonne
Le mercredi 18 septembre dernier à été inauguré une plaque commémorant l’impression dans les sous-sols de la Sorbonne en 1941-1942 du journal clansdestin Défense de la France. Allocution de Madame Coquelet, vice-chancelier des Universités Monsieur le Président de la Fondation de la Résistance, Monsieur le Directeur général, Madame l’Adjoint au Maire, Madame la Présidente de l’Université Paris III- Sorbonne Nouvelle, Monsieur Pierre Viannay, Mesdames et Messieurs, Soyez les bienvenus en Sorbonne. Au nom du recteur François Weil, je suis heureuse de vous accueillir aujourd’hui pour célébrer l’une des glorieuses pages de l’histoire de ces lieux. Cette page s’est écrite au cours des heures sombres de l’Occupation avec de l’encre et du papier grâce au procédé de l’imprimerie. Un procédé qui avait jadis été introduit pour la première fois dans notre pays par le bibliothécaire de la Sorbonne, le recteur Guillaume Fichet. C’était à quelques pas d’ici, en 1470 – comme le rappelle cette plaque (1). Ces deux pages d’histoire sont liées par un principe qui est depuis toujours au cœur de l’idée d’université: la diffusion publique du savoir, de l’opinion et de l’information. Ce principe de publicité des discussions et des débats a présidé à la fondation des universités au Moyen-âge. A l’aube de la Renaissance, il a encouragé l’apparition d’un nouveau mode de diffusion des connaissances par l’imprimé. Il fut par la suite au cœur de l’idéal des Lumières de partage et de transmission libre de l’opinion et de l’information. Pouvoir dire publiquement la vérité est devenu l’un des fondements de nos démocraties modernes. Ce fut aussi l’une des grandes armes de la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas un hasard si les premiers actes de résistance dans notre pays furent le fait de la révolte publique d’étudiants et d’universitaires – à commencer par le rassemblement du 11 novembre 1940 place de l’Etoile à Paris. Ce fut aussi le cas du principal journal de la Résistance française,Défense de la France, qui fut imprimé clandestinement dans les caves de la Sorbonne d’août 1941 à septembre 1942. Jacques Prévert nous rappelait dans une très belle formule que: «Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie.» Cette défense de la vérité au nom de la liberté figurait en exergue de chaque numéro du journal à travers cette citation de Blaise Pascal:«Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger.» Ces mots ...
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4 septembre 2013
Conférences et exposition
Au Musée du général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris -Musée Jean Moulin Adresse: 23, allée de la 2eme DB Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse), Paris 15e. Dans le cadre des midis de l’Histoire des auteurs présentent leurs ouvrages : Jeudi 3 octobre à 12h : Philippe André,La Résistance confisquée ? Les Délégués Militaires du général de Gaulle, de Londres à la Libération, Editions Perrin, 2013 Jeudi 21 novembre à 12h : Charles-Louis Foulon,La République et Jean Moulin(auteur de Jean Moulin, la passion de la République),Editions Ouest-France, 2013 Jeudi 12 décembre à 12h : Elodie Jauneau et Frédéric Pineau,Femmes en guerre 1940-1946, Editions E.T.A.I Conférences du samedi par Christine Levisse-Touzé, historienne, directrice (entrée libre sur réservation au 01 40 64 39 44) : Samedi 19 octobre à 10h : La libération et le retour de la République (thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2013-2014) Samedi 16 novembre à 10h : Les réseaux de renseignements Samedi 7 décembre à 10h : Jean Moulin et le général de Gaulle L’exposition Redécouvrir Jean Moulin, collections inédites (1899-1943) se poursuit jusqu’au 29 décembre 2013.Et autour de l’exposition, une représentation théâtrale, vendredi 13 septembre à 17h : PremierCombat « Le Choix », mis en scène et interprété par Jean-Paul Zennacker (entrée gratuite, durée 1h30)
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30 août 2013
Ciné-Histoire
Le mardi 10 septembre à 14 h, Ciné- Histoire propose en avant-première deux épisodes de la série «Un Village français», l’année 1943 pour débuter un cycle sur la manière dont l’histoire est traitée au cinéma. Cette projection exceptionnelle, en présence de l’historien Jean-Pierre Azéma, aura lieu à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau 75004 (métro « Hôtel de Ville ») Entrée libre réservée en priorité aux adhérents de Ciné Histoire dans la mesure des places disponibles : Réservation indispensable : nicoledorra@gmail.com « Un Village français » Série télévisée crée par F. Krivine, P. Triboit, E. Dauce Réalisation J.M. Brondolo, Conseiller historique J.P. Azéma Cette série à grand succès crée en 2009, ambitionne de faire découvrir une version nuancée, humaine, et authentique, de ce que furent la vraie vie et la pensée des Français pendant la période trouble de 1939 à 1945. Elle traite année par année la vie des habitants d’une petite ville du Jura pendant l’occupation allemande, que ces hommes et ces femmes soient dans l’engagement, ou dans le doute. Cette année sera centrée sur l’année 1943, année charnière. A l’est, Stalingrad, puis Koursk, marquent le début d’un espoir pour les Français. Mais Laval, par la loi du 16 février 1943, institue le Travail obligatoire ou STO « tous les Français de sexe masculin nés en 20, 21, 22, seront astreints à un service de travail de deux ans en Allemagne ».Ceci fut une sorte d’électrochoc, car ce n’étaient pas seulement les ouvriers qui étaient visés comme pour la Relève, mais toutes les professions, toutes les classes sociales. Nombreux se dérobèrent, cachés chez des parents ou dans des fermes. Le comité d’Action contre la Déportation créé en juillet 1943 par les Mouvements Unis de Résistance, s’emploie à recruter des réfractaires et à les encadrer dans des régions boisées et montagneuses. C’est la naissance des premiers maquis.
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24 juillet 2013
Décès de Mme Marie-Antoinette CARLOTTI
La Fondation de la Résistance a la tristesse d’annoncer le décès de Mme Marie-Antoinette CARLOTTI Veuve de Jean-Pierre LEVY, fondateur du mouvement de Résistance Franc-Tireur, Fondateur et vice-président de la Fondation de la Résistance (1993-1996). Résistante connue sous le pseudonyme de Jeannine. Arrêtée, torturée, elle fut déportée dans plusieurs camps de concentration dont Ravensbrück. Ses obsèques sont prévues le vendredi 26 juillet 2013, à 12 h 30, à Paris, cimetière du Montparnasse.
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5 juillet 2013

Décès de M. Jean ROUSSEAU
La Fondation de la Résistance a le regret d’annoncer la disparition de M. Jean ROUSSEAU Résistant-Déporté. Président de la Confédération nationale des Combattants Volontaires de la Résistance (1998-2005). Retrouver la biographie de Jean Rousseau parue dans La Lettre de a Fondation de a Résistance n°47 de décembre 2006 (page 8) Hommage à Jean ROUSSEAU par René Joffrès Membre du collège des Fondateurs de la Fondation de la Résistance, Président du Comité d’Animation et de Suivi de la Fondation de la Résistance Mouilleron-en-Pareds, « terre chargée d’histoire », t’a vu naître le 28 mai 1922 ; tu aimais à rappeler que cette bourgade abritait la sépulture de Clemenceau – lié d’amitié avec ton Grand Père – et avait vu naître le maréchal de Lattre de Tassigny. Autrement dit, l’environnement de ton enfance, tout fait de culture républicaine et laïque reçue à l’École publique, t’a dressé tout naturellement contre la doctrine nazie véhiculée par les troupes du IIIe Reich, troupes occupantes, dès 1940, de la zone Nord de la France. Il était donc tout naturel que, tes études secondaires terminées, en stage à la Caisse des Dépôts et Consignations à Paris en 1942, menacé par le STO et quelques fréquentations tombant sous le coup des lois répressives de Vichy, tu prennes le chemin de la clandestinité. Te voilà à Moncoutant pour « te faire oublier ». Le Pasteur RIEBEL, confie le soin de t’héberger – en urgence – à la Cournolière, à la famille ROY puis, plus longuement, au Noirvault ; peu à peu des contacts se nouent et tu échappes de justesse, au démantèlement des résistants de Moncoutant, en avril 1943. 1944, au moment où pointe l’aube radieuse de la Libération, les troupes SS font mouvement vers la Normandie, harcelées par les divers maquis itinérants dont celui des « Chouans » auquel tu appartenais. Lors du « coup de main » de Lussac le Château, tu es pris, ainsi que tes huit camarades et incarcéré à la « Pierre Levée », à Poitiers. Le déroulé d’un effroyable cauchemar : d’une éternité faite de coups, d’interrogatoires, de pressions psychologiques n’a qu’un but, faire « craquer » sous la pression et la torture. Tu n’as pas craqué. C’est la déportation au camp de Neuengamme où 12 000 français ont été internés et dont en 1945, on ne dénombrait plus que 1 500 survivants. Tu rappelais souvent que ces Résistants, « mauvaise conscience de ...